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Grande, blonde, forte ? Voir derrière les apparences.

  • voiraudelahypnose
  • il y a 3 jours
  • 4 min de lecture


belle femme blonde

Pendant des années, j’ai reçu les mêmes réflexions.


"Tu as l’air forte", "On dirait que tout va bien pour toi", "Toi, tu t’en sors toujours"...


Mais ce que ces gens ne savaient pas, c’est ce qu'il y avait derrière les apparences et que j’étais en train de m’effondrer.


Sous le poids des attentes. Des apparences. Des projections.


Aujourd’hui, j’ai envie de raconter ce que c’est, vraiment, que de porter une image qu’on n’a jamais choisie.



Quand on vous croit invincible à cause de votre apparence


Tu es une femme blanche. Grande. Blonde.Alors évidemment que…

– tu vis avec un prince charmant,– tu ne peux pas être à la rue,– tout est facile pour toi professionnellement,– tu n’as pas besoin d’être choyée.

Évidemment.

Vous vous reconnaissez dans ce portrait ?Continuez la liste.Même si vous n’êtes pas blonde.

Parce que moi, c’est exactement ce que j’ai vécu.

J’ai reçu ces projections, ces préjugés, ces fantasmes.Sur mon apparence. Sur ma posture. Sur ce que je devais être, ce que je devais représenter.Mais ce que personne ne voyait, c’est que j’étais en train de sombrer.

On m’a toujours regardée comme une femme qui “va bien”.Toujours bien habillée, droite, souriante.Même dans les pires moments de ma vie.

Et pourtant, savez-vous d’où venaient mes vêtements ?Des bacs d’Emmaüs. Des fins de marché, quelques euros en poche.Parce que je n’avais plus rien.Parce que je continuais à paraître — je restais digne, mais je ne me choisissais plus.

Les gens ne voient que ce qu’ils veulentvoir la force. L’apparence. Le vernis.Mais ce que personne ne voit, c’est la fatigue derrière le sourire la solitude dans la foule.Le décrochage intérieur, quand tout semble encore tenir.


Le jour où un inconnu m’a demandé de sourire


Il y a quelque temps, j’étais à Emmaüs pour acheter quelques livres.J’étais debout depuis un moment, il faisait chaud, et comme souvent, avec mes douleurs chroniques — notamment la fibromyalgie — la douleur montait.Le soleil tapait fort, je ne voyais même pas le visage de l’homme à la caisse.J’étais polie, mais intérieurement absente, envahie par la douleur.

Et soudain, il me fait signe — un petit geste de la main : il me demande de sourire. Il n’avait rien dit aux hommes avant moi, ni à ceux qui étaient à peine aimables.Mais moi, il m’a demandé de sourire. Je me suis excusée.

Et j’ai souri.Par réflexe. Par habitude.Parce que c’est ce qu’on attend d’une femme comme moi.

Puis je suis repartie… en colère contre moi-même.Parce qu’encore aujourd’hui, il m’arrive de céder à ces injonctions.

C’est ça aussi, être une femme.C’est porter une apparence comme un masque que les autres interprètent.Être grande, blonde, soignée…Ça suffit à vous enfermer dans une case.Dans un rôle.Celui de la femme qui va bien. Qui n’a pas besoin d’aide. Qui n’a pas mal.

Et ce rôle-là, je ne l’ai pas choisi, ce physique là non plus. Mais on me l’a collé et parfois, c’est plus douloureux encore que la maladie.

enfant qui se force à sourire

Et vous ? Vous aussi vous tenez bon… en silence ?


Et vous ?

Vous continuez à aller au travail en souriant, alors que vous pleurez chaque matin dans la salle de bain ?Vous cuisinez, vous gérez les enfants, alors que votre corps hurle “stop” ?On vous dit “tu es forte”… mais personne ne vous demande comment vous tenez.

Vous aussi, vous avez appris à ne pas faire pitié.À ne pas déranger.À ne pas décevoir.

On attend des femmes qu’elles soient belles, solides, efficaces.Qu’elles encaissent. Qu’elles portent. Qu’elles réparent. Et quand elles tombent ?On ne les croit pas.On les soupçonne d’en faire trop.On leur dit que “ça va passer”.

Mais on ne guérit pas d’une blessure qu’on ne peut même pas montrer.


Quand les femmes elles-mêmes deviennent des juges


femme qui regarde de travers

Et ce qui m’a le plus blessée parfois…C’est que ce jugement, ce déni de ma souffrance, venait aussi d’autres femmes.

Des femmes qui, comme moi, avaient appris à tenir.À paraître fortes. Et parfois à juger celles qui déraillent, celles qui tombent, celles qui flanchent.

Pas par méchanceté.Mais parce qu’on les a élevées ainsi.

On nous a appris à regarder la surface, pas la peine.À comparer, pas à soutenir.

Mais on ne se guérit pas seule.


Mon réveil : montrer se qui se cache derrière les apparences


Moi, j’ai mis 29 ans à sortir d’une relation toxique. Et à comprendre que ce n’était pas normal.Que je n’étais pas “trop exigeante”.Ni trop fragile.Mais qu’on m’avait enfermée dans un rôle et que j’y avais cru.

Je croyais qu’il fallait “inspirer confiance”.“Être à la hauteur”.Mais en réalité, ce qu’il faut, c’est être vue.Telle qu’on est. Au plus profond. Et crue.


C’est pour ça que j’ai créé mes accompagnements.

Pour celles qu’on ne voit pas.Celles qu’on croit invincibles.Celles qui ne demandent rien… mais qui en auraient tant besoin.

Je propose des séances à horaires souples, le soir, le week-end. Je suis là entre les séances.Parce que je sais que votre douleur ne suit pas les horaires de bureau. Et parce que je me souviens.

Vous êtes moi, il y a quelques années.



Vous n’avez pas à justifier ce que vous ressentez.Ici, vous pouvez simplement être.

Parce que la qualité de nos relations reflète notre équilibre. Et qu’il est temps de retrouver le vôtre.



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